Le concept d’empreinte écologique vise à rendre compte, grâce à un indicateur chiffré, de l’impact de l’activité humaine sur l’environnement.
L’empreinte écologique, aussi appelée empreinte environnementale, permet de mesurer la pression qu'exerce l'homme sur les ressources et les écosystèmes.
Concrètement, elle mesure la superficie de terres nécessaire pour qu’un individu ou une population puisse subvenir à ses besoins. Cette surface est exprimée en hectares globaux (hag).
Un hectare global est un hectare ayant la capacité de production de ressources et d’absorption de déchets correspondant à la moyenne mondiale.
Pour calculer l’empreinte écologique, il faut soustraire les ressources utilisées par un individu (les activités humaines) par les ressources produites par la planète sur un an (la biocapacité).
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L’empreinte écologique permet de mieux appréhender le fait que l’humanité consomme plus de ressources que les stocks disponibles sur la planète. La biocapacité disponible par personne en 2006 était ainsi de 1,8 hag, alors que l’empreinte écologique d’un homme moyen était au même moment de 2,6 hag. Le dépassement était donc de 40 % à ce moment-là.
Aujourd’hui, en moyenne, un Français a besoin de 5 hectares pour subvenir à ses besoins, soit l'équivalent de 10 terrains de foot. Un américain en utilise le double : 10 hectares.
Le jour du dépassement correspond au jour où l’intégralité des ressources naturelles renouvelables de la Terre pour l’année ont été consommées. Cela signifie que la population vit à crédit à partir de ce jour.
En 2020, on estime que le jour du dépassement était le 22 août. Cette date tombe chaque année de plus en plus tôt dans le calendrier.
Chacun, à son échelle, peut réduire son empreinte écologique :
Pour les particuliers
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