Le refuge du Goûter, sur la voie principale d’accès au Mont-Blanc, est un exemple d’économies d’énergies.
Perché à 3.835 m, ce bâtiment d’architecture ovoïde a été conçu pour résister à des vents avoisinant les 240 km/h et pour accueillir 120 personnes en demi-pension dans des conditions climatiques extrêmes, jusqu’à -30 degrés l’hiver.
Les concepteurs ont systématiquement recouru aux énergies renouvelables : solaire, photovoltaïque, éolien, biomasse.
Ainsi, la production d’électricité est assurée par des panneaux photovoltaïques en façade et par éolienne. Le fondoir en neige, en inox, d’une surface horizontale de 50 m, reçoit son énergie des capteurs solaires thermiques en toiture. Le groupe de cogénération biomasse joue un rôle de secours en appoint de la production d’électricité photovoltaïque et éolienne lorsque nécessaire. Son énergie thermique est intégralement utilisée.
Le refuge fonctionne selon un principe d’autonomie énergétique totale durant 3 mois par an, de juin à septembre.
Rien n’a été laissé au hasard ! L’isolation des façades et toiture en panneaux de fibres de bois recyclées, par exemple, accumule la chaleur la journée et la restitue doucement la nuit. Elle est une des plus performantes du marché.
Lors de l’inauguration le 6 septembre 2014, la ministre de l’Écologie a souligné que le bâtiment à énergie positive s’inscrit parfaitement dans le projet de loi de la transition énergétique présenté en juillet 2014.