Maison autonome, maison écologique, maison autosuffisante… Quels sont ces nouveaux modes de consommation énergétique éthique et locale ? Pourquoi souhaiter s’émanciper totalement des grandes voies de réseaux nationales ? Mais quand on aborde l’expression « maison autonome », de quoi parle-t-on vraiment ? Quelles sont les avantages de ce type de construction ? Comment mener à bien un projet de maison autosuffisante en énergie ?
Une maison autonome est une maison capable de fonctionner en totale indépendance des réseaux : eau potable, électricité et gaz. La maison autonome est parfois la réponse aux conditions de vie du foyer et à la situation géographique isolée de l’habitation (en montagne, en forêt…) mais elle peut également démonter un véritable choix de vie, de plus en plus répandu.
Besoin d’aide pour créer votre projet solaire ?
Appelez-nous maintenant ou choisissez un créneau horaire de votre choix pour échanger avec nos conseillers. Profitez dès maintenant de panneaux solaires garantis à vie* !
*Conformément aux dispositions prévues au sein de nos Conditions Générales de Vente.
En matière de construction, plusieurs concepts se confondent parfois :
Ces trois notions revêtent des réalités différentes.
La maison autonome se distingue par sa capacité à fonctionner sans aucune dépendance aux réseaux publics pour ses besoins en eau et en énergie. Elle peut ne pas être raccordée au réseau. Une tiny house mobile, par exemple, peut tout à fait être une maison autonome.
De son côté, la maison passive est conçue pour être extrêmement économe en énergie, avec une isolation et une étanchéité exceptionnelles qui minimisent les besoins de chauffage et de refroidissement. Elle consomme de ce fait autant d’énergie qu’elle n’en produit. Elle dépend néanmoins d’un raccordement au réseau pour l’électricité et l’eau.
Enfin, une maison à énergie positive, quant à elle, produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme sur l’année. Elle est raccordée au réseau électrique auquel elle peut vendre le surplus d’énergie produit.
Pour rendre sa maison autonome en énergie, il faut s’intéresser à plusieurs postes de consommation :
La maison autonome nécessite donc de disposer d’un moyen de produire sa propre électricité. L’autoconsommation est la réponse la plus adaptée, grâce à une énergie locale et décarbonée. En récoltant les fruits d’une énergie produite directement sur votre toit ou dans votre jardin, vous devenez maître de votre consommation et de la gestion des coûts associés. Un foyer peut opter pour deux types de solutions pour autoconsommer : les panneaux solaires photovoltaïques et l’éolienne domestique.
Dans la famille des énergies renouvelables adaptées aux particuliers, l’éolienne domestique est relativement récente. Elle peine encore à s’installer chez le particulier en vue de sa taille, comprise entre 4m et 12m de haut, et des contraintes réglementaires liées à son implantation.
Les panneaux solaires sont davantage adaptés à la maison autonome : insonores, discrets, ils répondent à cette même logique de production d’énergie à domicile. Ils fonctionnent grâce à une autre énergie gratuite et inépuisable : le soleil. Son pic de production est compris entre 9h et 17h, soit au niveau le plus haut de luminosité. Contrairement aux idées reçues, les panneaux solaires produisent même lorsqu’il fait froid : ce n’est pas la chaleur mais bien la lumière qui permet d’alimenter le panneau photovoltaïque.
Agrémentés d’une batterie, les panneaux solaires peuvent permettre de fournir de l’électricité tout au long de la journée et de la nuit. Ainsi, on peut bénéficier d’une énergie 100% verte.
Les panneaux solaires peuvent également être utilisés pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Attention, il ne s’agit pas de panneaux solaires photovoltaïques mais de panneaux solaires thermiques. Ces derniers captent la chaleur du soleil pour la transférer à des émetteurs de chaleur comme :
Ils peuvent aussi servir à chauffer de l’eau dans un ballon d’eau chaude.
Une autre solution pour vous rendre davantage autonome est d’opter pour une solution de chauffage couplée à votre installation photovoltaïque. Certains appareils tels que le chauffe-eau thermodynamique ou la pompe-à-chaleur permettent de créer de l’air chaud et de l’eau chaude sanitaire, utiles en toute saison. Grâce à des systèmes combinés, vous pouvez donc alimenter et gérer de manière autonome et indépendante vos équipements électriques, vos radiateurs et l’eau de votre salle de bain. Vous gagnez ainsi en confort et réduisez considérablement votre empreinte carbone grâce à une énergie locale, inépuisable et non génératrice de CO2.
Pour être autonome en eau, deux solutions principales sont généralement utilisées. Elles sont complémentaires. La première solution, la plus courante, est l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie. Ce système collecte et stocke l’eau de pluie, qui peut être utilisée pour jardiner, nettoyer les sols, etc. Attention, l’eau de pluie n’est pas potable. Elle ne peut donc pas servir à cuisiner.
La seconde solution implique la construction d’un ouvrage de captage des eaux souterraines, comme un puits. Ce type de structure permet de puiser l’eau directement des nappes phréatiques ou des sources souterraines. On bénéficier ainsi d’une source d’eau potable indépendante des réseaux publics.
La maison autonome est souvent synonyme de sobriété énergétique. Elle implique donc d’utiliser des techniques de construction et des matériaux pour limiter la consommation d’énergie du bâtiment. Pour cela, le choix des matériaux reste très important.
Le bois est un matériau de choix pour la construction de maisons autonomes en raison de ses propriétés écologiques et durables. Il offre :
C’est pourquoi, c’est souvent le matériau de construction le plus utilisé pour ce type de projet.
Pour maximiser l’efficacité énergétique d’une maison autonome, il est important de choisir des isolants écologiques tels que :
Ces matériaux offrent une isolation performante tout en étant respectueux de l’environnement. Ils permettent de diminuer l’empreinte carbone de la construction.
Construire une maison autonome présente plusieurs atouts. Quels sont-ils ?
Qui dit maison autonome, dit indépendance du réseau. De ce fait, le choix d’habiter dans une maison autonome permet de s’affranchir des factures d’électricité, de gaz et d’eau. De cette manière, on limite le budget énergie.
En utilisant des énergies renouvelables et des matériaux écologiques, une maison autonome permet de réduire l’empreinte carbone d’un ménage. C’est un moyen de s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les maisons autonomes attirent de plus en plus de personnes soucieuses de l’environnement, ce qui peut augmenter leur valeur sur le marché immobilier. En effet, elles disposent d’un DPE (diagnostic de performance énergétique) avec une classe énergétique proche de A. De ce fait, elles améliorent leur valeur verte.
Pour rappelle la valeur verte se définit comme « l’augmentation de valeur engendrée par une meilleure performance énergétique et environnementale d’un bien immobilier par rapport à un autre, toutes choses égales par ailleurs et selon les bases notariales. » selon le Conseil Supérieur du Notariat.
Et il faut savoir qu’un logement avec une étiquette DPE A peut se vendre jusqu’à 14% plus cher qu’un logement classé D.
Tout savoir sur l’autoconsommation solaire
Si vous envisagez de faire construire une maison autonome, vous devez prévoir un budget se situant entre 2 500 et 3 000 euros par mètre carré. En effet, le coût des matériaux, les frais de construction, le recours à un architecte, etc. tout cela pèse sur la facture globale. Toutefois, sachez que sur le long terme, sans facture d’électricité ni d’eau la maison autonome reste très économique.